Just Jaeckin

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Lorsque l’on évoque le nom d’EMMANUELLE, film érotique mondialement connu, cela fait inévitablement écho à celui de son réalisateur JUST JAECKIN.

Mais il serait réducteur d’imaginer que sa créativité se soit épanouie dans ce seul domaine. S’il est un mot qui définit à merveille cet homme extrême et doué, c’est bien la polyvalence.

Très vite après ses études à l’école des arts déco, il semble prendre ses quartiers à la galerie STADLER où ses sculptures seront exposées pendant près de 6 ans.

Ce sont, à l’époque, des matières comme le plexi et le carton qu’il choisit et qui donnent à son travail son caractère très contemporain.

Son goût du risque et de la nouveauté le pousse alors à s’engager dans une tout autre voie et le voilà devenu directeur artistique de journaux de mode le temps d’une décennie. ( Il est notamment à l’origine de la création de la revue MADEMOISELLE AGE TENDRE.).  C’est aussi à cette période qu’il trouve le moyen de » s’essayer à la caméra » en réalisant le fameux « Emmanuelle », qui va  faire scandale, mais restera à l’affiche sur les Champs-Élysées  pendant 13 ans (fait unique dans l’histoire du cinéma).

A partir de là il ne cessera de filmer, en parallèle, toujours, de ses autres activités, mais sans jamais quitter le monde de l’art et du visuel. Son passage dans l’édition le conduit en effet à se tourner du côté de la photographie où il va s’imposer comme LE photographe des stars. Les plus grands, les plus belles de ces années 70 lui confieront leur image. Il est d’ailleurs le seul à avoir su convaincre JANE BIRKIN de poser nue…

Dans les années 80, il est appelé à la réalisation de spots publicitaires par les plus grandes agences du moment (L’ORÉAL,WHOOLITH,FINDUS… auront marqué les esprits). Environ 350 films publicitaires portent sa marque. Beaucoup seront primés, en France et aux Etats-Unis. Dans le même temps, ses photos de mode feront une centaine de couvertures de magazines prestigieux (VOGUE,ELLE…)

Son dernier long – métrage date de 1995 et, aujourd’hui, à 69 ans, il a choisi de se retirer en Normandie et de renouer avec ses premières amours…C’est dans ses ateliers du Châtelet, qu’il poursuit son œuvre depuis 10 ans. Il possède une galerie où il expose avec sa femme Anne, elle aussi sculpteur (19 rue Guénégaud à Paris dans le sixième arrondissement de Paris).